Alors que la liberté caractérise en général un état de la personne, le libre arbitre désigne la faculté que celle-ci a de choisir entre deux possibilités ou deux alternatives, deux éventualités. Le sens de l’interdiction en Gn 2, 17 est justement l’affirmation de cette faculté du libre arbitre que possède l’homme. Dieu qui l’a créé l’a laissé à son propre conseil, à son pouvoir discrétionnaire (Si 15, 14), pour qu’il puisse lui-même chercher son créateur et en adhérant librement à lui, parvenir à la pleine et bienheureuse perfection (cf. GS 17). Par le libre arbitre donc, chacun dispose de soi (cf. CEC n° 1731).